Toujours rédigé par Fabrice, un compte-rendu sympathique de la balade à Luxembourg du 21 septembre 2013.
Arrivé en gare du Luxembourg, l’épais brouillard s’est enfin levé et c’est avec plaisir que je retrouve mes camarades « de jeu ». Il y a là les habitués des balades germano-franco-belgo-luxembourgeoises mais aussi de nouvelles têtes. Tout le monde n’est pas pieds nus, mais la tolérance se doit d’aller dans les deux sens et chacun y va des ses petites histoires en attendant le départ de la balade du jour.
Nous sommes un peu plus nombreux que d’habitude, et l’allure s’en ressent. Nous folâtrons plus que nous ne marchons, mais le sol est suffisamment « chaud » pour ne pas avoir à accélérer l’allure. La première partie est totalement urbaine, mais le bitume est dans un très bon état, et mes petits pieds habitués aux sols parisiens ne sont pas dépaysés.
Notre guide nous fait visiter un parc assez grand et joliment agrémenté de fleurs magnifiques, de statues illustres, de jeux pour les enfants, et de petits trésors architecturaux miraculeusement préservés des batailles passées. Le sol est quelque peu différent bien sûr, mais tout aussi agréable, d’autant plus que le soleil approche de son zénith.
Il est maintenant l’heure de passer à l’apéro, puis de se sustenter, avant d’attaquer la partie la plus sportive de la journée avec l’ascension du vallon de l’Alzette par des escaliers ma foi fort sympathiques. La vue au sommet est magnifique avec la ville qui s’étale en bas, au pied de la vallée de la Pétrusse.
La descente est un peu plus « agressive » pour les plantes avec son cocktail de passages gravillonnés, de cailloux de toutes formes et d’autres « réjouissances » abandonnés par les arbres pressés de revêtir leurs habits automnaux !
Mais la suite fut tellement savoureuse qu’un de nos camarades encore chaussé en a profité pour faire comme les copains, et passer au nu pied intégral. Il ne le regrettera pas...
C’est une enfilade de dalles douces à souhait posée sur un lit d’herbe verte, d’asphalte caressante, d’autres dalles un peu moins douces qui nous mènera jusqu’au Fort Vauban, puis (via un petit trajet en bus) jusqu'à « l’abreuvoir » où s’achève traditionnellement chacune de nos balades ! Nul barde bâillonné comme dans la célèbre BD, mais une ambiance toute aussi festive. Nuls Romains à signaler non plus, mais quelques « fous » déchaussés qui ont passé une excellente journée sous le haut patronage de notre guide spirituel du jour : André, que je remercie très chaleureusement au nom de tous.
Revivez la balade en images grâce aux photos de Patrick !